Ee em Hotep la famille,
J’ose croire que vous vous portez bien ainsi que tous ceux qui vous sont liés.
Je cite Amasu Baba Kinkela:
L’inconsistance de la guerre entre peuples voisins ( RDC-RWANDA): Partie 1
Ammasu Baba Kinkela, le KoushKamiitKongo parle aujourd’hui de l’unité africaine. Mais que pensez-vous de toutes les guerres qu’on voit en Afrique, en parlant en l’occurrence de la RDC et du Rwanda ? Vous qui parlez de l’unité africaine, qu’est-ce que cela vous renvoie comme image ?
La chefferie ou la maison Kinkela Wa Ma Zulu a lancé le projet à travers le koushKamitKongo, qui est celui de l’unité des Africains. Et non l’unité africaine en tant qu’institution. Mais c’est un projet, c’est une conscience de l’unité des Africains. Ce n’est pas un hasard que ce projet soit né dans cette période où nous sommes en train de vivre l’une des plus grandes crises profondes en Afrique. L’Afrique est née en 1885, en 1884 ce n’était pas l’Afrique du point de vue de la perception de la région des Grands Lacs. Elle est devenue l’Afrique avec le point de vue des Occidentaux, et ce n’est pas comme ça que nous l’appelions. C’est à partir de 1885 que cette réalisation de l’Afrique que l’on connaît aujourd’hui deviendra certaine. Et depuis cette époque, nous n’avons plus connu une crise aussi profonde que celle que nous sommes en train de vivre entre la RDC et le Rwanda. Et c’est un point très important pour la mission de l’unité africaine ou de l’unité des Africains. Dans un premier temps, cette guerre est une honte. Parce qu’une chose doit pouvoir être étudiée sous plusieurs aspects, sous plusieurs volets. Vous dites que c’est une honte ? C’est une honte que deux voisins aussi proches se massacrent. À un moment donné, vous devez réaliser que la différence entre un rocher qui est appelé la République Démocratique du Congo et le rocher appelé aujourd’hui le Rwanda sont d’anciens territoires royaux, et ce qui les divisent aujourd’hui, c’est une ligne qui a été tracée en 1885. Vous savez ce que cela signifie ? Des cousins qui se retrouvent à gauche et à droite. Dans une certaine mesure, si nous voulons parler de la composition d’un peuple, nous allons trouver le sang congolais dans ce pays appelé le Rwanda et le sang rwandais dans ce pays appelé aujourd’hui le Congo. En partant de ce point de vue, nous sommes en train de vivre un fratricide. Est-ce que vous savez ce qu’est-ce qu’un fratricide ? C’est une guerre entre frères d’une même famille. Quand on observe cette crise avec ce point de vue, cette guerre est une honte. Il faut être profond quand il faut défendre une cause. Aujourd’hui, bien entendu, il y a une démarche, qui est non négligeable, entreprise par plusieurs acteurs politiques pour essayer de trouver une solution au conflit. J’ai suivi les déclarations du Président Denis Sassou-Nguesso, qui a dit que la solution de cette crise devrait être d’abord africaine. Et c’est un élément très important. Pour éviter de se retrouver dans la même situation que la Libye où les étrangers interviendront avec leur force militaire pour éteindre une bougie avec des armes lourdes, et c’est comme ça qu’on finit par brûler toute la maison. J’ai apprécié son discours et c’est une direction. Et ce que je suis en train de dire ne contredit pas le travail qui est en train d’être fait. Mais je souhaite juste ajouter de la profondeur ainsi qu’une compréhension alternative et profonde.
Citation:
Dwa ntchr à Amasu Baba Kinkela, dwa ntchr à Kheiju Khufu et à vous qui participer de près comme de loin à la réalisation de ces émissions.
Ankh udja Seneb
Her Ra Neb Raaf